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  • : Passion des livres
  • : Les coups de coeur de mes lectures. Venez découvrir des classiques, des romans français ou étrangers, du policier, du fantastique, de la bande dessinée et des mangas...et bien des choses encore !
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Bienvenue sur mon Blog !




Internautes lecteurs, bonjour !

J'ai découvert l'univers des blogs très récemment. Je suis bibliothécaire et mon métier est donc de faire partager ma passion. Voici donc mes coups de coeurs et n'hésitez pas à me faire partager les vôtres !

Je vous parlerai surtout de littérature française et étrangère contemporaine sans oublier bien sûr mes classiques préférés...

Une rubrique est également réservée aux lectures pour adolescents ainsi qu'à la BD et aux mangas.

Bonne lecture !

 

 

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 18:34

L'aventure Tandem jeunesse vient de se concrétiser !

Une très belle idée sur le Web : faire se rencontrer virtuellement des illustrateurs et des auteurs jeunesse.

Une illustration sur un thème et hop, l'auteur laisse son imagination galoper !

 

A l'origine, une aventure de pois....puis des chats à pois pointent leur bout du nez sous le crayon d' Amandine Alezard

 

Voici son site :

www.dinett-illustration.com

 

Puis j'invente Mistigris, un chat tout triste d'être gris. Un jour, il s'endort, un bouton rouge lui pousse sur la tête... ce bouton devient un ballon rouge qui l'emmène au pays des Chatonspois....

 

premiereplanche.jpg

 

chats

 

extrait03 recadre

 

 

Pour voir l'ensemble du projet, texte et images, rendez-vous sur Tandem : Fais pas la tête,Mistigris !

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 18:25

Merci à  Marlène Zarella pour avoir illustré une partie de mes contes du recueil "Dis pourquoi ?"

 

Voici son blog : ae-jin.blogspot.com

 

Et bien sûr les illustrations qu'elle a réalisées pour mon recueil de contes "Dis pourquoi" :

 

Dis pourquoi il y a des étoiles ?

 

etoiles1.jpg

 

etoiles2.jpg

 

etoiles3.jpg

 


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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 18:04

Dis-pourquoi-vignette.jpg

 

Merci à Krikoui pour avoir illustré mon conte

Son blog : krikouiworld.blogspot.com

Son site : krikoui.ultra-book.com

"Dis pourquoi un éléphant a une trompe ?" :

- l'histoire d'un éléphant bien téméraire qui attrape les nuages avec ses grands bras...A l'époque, il n'avait pas encore de trompe...

 

Elephant---souffle.jpg

 

Elephant-triste.jpg

 

Riviere.jpg

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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 17:43

 

Le Salon du livre de jeunesse de Montreuil va bientôt ouvrir ses portes début décembre...

 

L'occasion de rencontrer les éditeurs pour se faire connaître....

 

Il y a trois mois, je vous annonçais la naissance de mon site http://www.troispetitscontes.com

 

Ce site a donné lieu à de belles collaborations avec des illustrateurs.

 

Voila donc un article pour leur donner un petit coup de pouce et leur dire un grand merci !

 

1ere ....

 

Béatrice Hokorn pour Les jumeaux du silence

 

Découvrez ses illustrations sur son site : http://berenice-art.overblog.com

 

Texte

 

1.jpg

 

2

 

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 14:56

 

http://www.troispetitscontes.com

 

 

 

Ma publication d'articles s'est ralentie ! Vous saurez maintenant pourquoi !

 

Voici donc mon site de contes pour enfants ; je vous propose d'en lire quelques uns et de me dire votre avis !  

 

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24 décembre 2007 1 24 /12 /décembre /2007 14:16

Après être allée voir le ballet de Tchaïkovsky à l'Opéra Bastille samedei soir, je ne résiste pas à vous faire (re)découvrir le magnifique conte d'Hoffmannn. 

Vous pouvez retrouver le texte de l'histoire et d'autres contes sur htpp://www.momes.net  

Le ballet de Tchaïkovsky est un moment magique !!!

JOYEUX NOEL !!!!         noel sapins sapins noel 3 gif        

 

 

Casse-Noisette


Casse-Noisette

C'est le soir de Noël, chez Franz et Marie. Ils attendent la visite de leur oncle Drosselmeyer. Il est horloger et leur apporte souvent de bien étranges jouets qu'il fabrique lui même. Il raconte aussi de fabuleuses histoires.
Le voilà qui arrive ce soir là avec trois nouveaux incroyables petits automates et, il sort de sa poche, une sorte de poupée en bois, droit comme un petit soldat, avec une grande bouche qui sert de casse-noisette, tout simple. Les enfants regardent ces nouveautés et Marie prend le casse-noisette pour voir de près comment il fonctionne. Franz veut à son tour s'en emparer. Il tire dessus, Marie ne le lache pas et, ce qui devait arriver arriva, le casse-noisette se casse!

Marie commence à pleurer mais oncle Drosselmeyer s'empare vite du jouet et avec son mouchoir lui fabrique un pansement qui lui remet la machoire en place. Marie le remercie mais la maman de Marie en a assez de tout ce bruit et elle les envoie vite au lit.
- "Allez hop Franz! Hop Marie! Allez vite vous coucher. Vous êtes trop énervés ce soir".
Marie part sagement dans son lit et laisse sa nouvelle poupée blessée dans un petit lit de poupée au pied du sapin.

L'oncle Drosselmeyer vient lui souhaiter bonne nuit et lui raconte une bien curieuse histoire.
- "Tu sais Marie, ce casse-noisette n'est pas une poupée ordinaire, c'est un jeune homme qui se cache à l'intérieur. Voilà sa véritable histoire:
Il y a longtemps un roi et une reine eurent une fille, la princesse Pirlipat, qui était devenue très laide à cause d'un mauvais sort lancé par le roi des souris. Les souris du château avaient cependant promis que si un jour un homme voulait délivrer la princesse de sa laideur il le pourrait. Il lui faudrait pour cela casser avec les dents une noix très dure et en donner son fruit à manger à la princesse.
Bien des jeunes gens étaient venus pour tenter de délivrer la princesse de ce mauvais coup du sort, mais, jusqu'à présent, ils s'y étaient tous cassé les dents.
Or, un jour, mon neveu, qui avait eu vent de cette histoire, se présenta au château. On lui apporta la fameuse noix très dure et, d'un coup de dent, d'un seul coup de machoire, il l'ouvrit et en offrit le fruit à la princesse. Elle croqua cette noix et, comme par enchantement, se transforma en une magnifique jeune fille.
Mon neveu, ébloui par tant de beauté, recula de trois pas pour saluer la princesse, comme il se doit. Faisant cela il marcha malencontreusement sur la queue d'une souris venue assister à à la scène. Le roi des souris, furieux de cet incident, lui jeta un sort et le transforma en casse-noisette en bois!
Bien sûr la princesse ne voulut pas d'un casse noisette comme mari, alors on le chassa du château.
Voilà la triste histoire de mon neveu le casse-noisette.
Allez Marie, dors bien et fais de beaux rêves!"

Casse-Noisette

L'oncle Drosselmeyer éteignit la lumière, sortit et ferma doucement la porte; Marie commençait à peine à s'endormir. Elle n'arrivait pas à trouver le sommeil aussi décida-t-elle d'aller chercher son casse-noisette.
Elle se dirigeait vers le salon lorsqu'elle constata qu'il se passait des choses un peu bizarres. Elle ne savait pas exactement ce que c'était, si c'était elle qui rapetissait ou si tout se mettait à grandir autour d'elle.
Toujours est-il que bientôt toute une armée de souris, qui semblait descendre du sapin de noël, vint encercler Casse-Noisette. Le petit bonhomme se leva, appela à l'aide les soldats de bois de Franz et tous les autres jouets qui l'entouraient. Ils se mirent en route tous ensemble contre les souris.
Le roi des souris arriva et fonça directement sur Casse-Noisette. Voyant cela Marie attrapa son chausson, visa rapidement le roi et lança violemment sa pantoufle sur lui. Il tomba à terre, mort ou assomé. Les souris l'emportèrent et se retirèrent toutes du champ de bataille.
Casse-Noisette vint vers Marie pour la remercier.
- "Tu m'as sauvé la vie! Je ne sais comment te remercier!"
En disant cela il prenait vie et peu à peu se transformait en un magnifique jeune homme. Marie n'en croyait pas ses yeux.
- "Viens avec moi, lui dit-il, je vais t'offrir une belle promenade là où tu n'es encore jamais allée".
Et, comme par magie, les voilà emportés dans un tourbillon de flocons de neige.
Dans leur valse folle ils voyagèrent dans les airs et se retrouvèrent devant la fée Dragée qui leur dit de sa douce voix :
casse noisette - "Ah! vous voilà enfin! Je vous attendais pour le goûter. Venez vite jusqu'au royaume des gourmandises, au fabuleux pays des friandises
Le paysage était féérique : les chemins étaient en caramel, les fontaines prodiguaient des jets de grenadine, il y avait des maisons en nougat, des escaliers en biscuit, jusqu'au palais de la fée tout en choux à la crème, se dressant comme une immense pièce montée.
- Comme je suis contente de vous voir, continuait la fée Dragée. Votre voyage s'est bien passé?
- Oui, répondit Casse-Noisette, mais auparavant nous avons dû affrontrer l'armée des souris et, sans Marie, je crois bien que je serais mort à l'heure qu'il est.
Marie sourit, fière, d'avoir pu aider ce vaillant et beau garçon qui lui tenait la main.
- Allez, installez-vous, poursuivit la fée Dragée. Vous allez goûter en assistant au plus beau spectacle que je puisse vous offrir.
La belle fée conduisit alors les deux enfants vers une table magnifique où se dressait un gigantesque goûter. elle leur offrit de délicieux et succulents gâteaux accompagnés de boissons fraiches et chaudes dans une vaisselle étincelante.
Puis d'un coup de baguette magique, elle appella les artistes qui apparaissaient devant les yeux ébahis de Marie.
Le premier numéro était celui du Prince Chocolat qui exécuta une danse espagnole endiablée durant laquelle il frappait des pieds pour mieux en souligner le rythme ensorcelant.
Vint ensuite le café d'Arabie qui semblait flotter au dessus du sol comme un doux arôme qui faisait frémir les narines des enfants. Ce fut alors le moment du thé de Chine. Il bouillonnait en tournant comme un manège saluant à chacun de ses tours les enfants en joie.
S'élancèrent alors les courageux et intrépides petits bonbons russes à la menthe qui avaient préparé d'incroyables cascades et culbutes, puis un groupe de quelques danseuses en massepain qui apportèrent une touche légère et gracieuse à cette folle débandade.

Marie et Casse-Noisette applaudissaient de tout leur coeur.
Madame Gingembre vint prendre place sur scène avec une flopée d'enfants tous plus mignons les uns que les autres. Ils se lancèrent dans une époustouflante série de galipettes entrecoupées de rires qui fusaient de toute part.
Dans le calme qui suivit leur départ, une cascade de fleurs en sucre déferla dans la pièce. Elles ouvraient leurs pétales dorés en vagues successives, traversaient la pièce avec grâce et élaboraient d'élégantes compositions avant de se rejoindre toutes ensemble dans un magnifique bouquet final.
Après cette valse de fleurs, la fée Dragée refit son apparition, escortée d'un tout jeune homme. L'élégance et la grâce de leurs silhouettes donnaient à leur danse l'allure d'un tendre tête-à-tête.
- "Voilà comment je voudrais être quand je serai grande, se dit Marie en son for intérieur. Et je voudrais que toutes les fêtes soient aussi joyeuses et belles que celle-ci».
Marie descendit de son trône, embrassa la fée Dragée et remercia tous les danseurs. Puis elle prit la main de son prince et tous deux s'éloignèrent vers le futur.

Lorsque Marie ouvrit les yeux, elle était dans son lit. Casse-Noisette, son petit bonhomme en bois, était là, à ses côtés, le mouchoir autour de la tête. Marie ne savait plus trop quoi penser. Elle le regarda, dénoua le mouchoir et constata que la machoire s'était, comme par miracle, réparée. Elle ne savait vraiment plus du tout quoi penser.

On frappa alors à la porte.
- Entrez! claironna Marie!
Apparurent alors dans l'embrasure de la porte l'oncle Drosselmeyer et son neveu! Son neveu en chair et en os, en tout point identique au jeune homme du rêve de Marie.
D'un pas lent et solennel il se dirigea vers Marie et lui donna la main afin qu'elle descende de son lit.

Décidemment à Noël tout est vraiment possible

noel sapins sapins noel 3 gif


d'après Ernest Theodor Wilhelm Amadeus Hoffmann et Pyotr Il'yich Tchaikovsky
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21 novembre 2005 1 21 /11 /novembre /2005 09:00

Océane et Licorna (suite et fin)

A la rencontre de la reine de la voûte céleste....

Pour arriver jusqu’à la reine de la voûte céleste, il fallait traverser toutes sortes de nuages translucides ressemblant à de la gaze. Océane avait l’impression de voyager dans d’épais flocons de neige éclatants de blancheur. Soudain, une voûte d’un bleu éclatant succéda à cette armée de nuages blancs.

 

Licorna et Océane montèrent encore plus haut, jusqu’à se qu’il se trouvent devant la limite de cette voûte. Et la frontière de la voûte était justement gardée par l’énigmatique reine Célesta. Sa peau et sa robe étaient chacune de couleur bleu, mais on aurait dit qu’à chaque point du visage ou de la robe, un pigment unique de bleu la colorait : bleu azur, lapis-lazuli, marine, ciel. Cette multitude de bleus venait en réalité du fait que la lumière des étoiles éclairait différemment chaque partie du visage et de la robe, comme si l’on projetait des lumières différentes sur une ombre chinoise.

 

Ses yeux turquoise d’une lumière éclatante irradiaient l’espace alentour. Ses longs cheveux d’argent servaient à délimiter la frontière entre le monde translucide des étoiles et celui du monde obscur, inexploré.

 

– Madame la Reine, je vous présente la petite Océane qui ne peut se servir de ses jambes sur la Terre, et qui rêve chaque soir de devenir légère comme un petit oiseau virevoltant à travers les nuages.

 

– Océane, quel joli prénom. L’océan est donc ton élément. Toi qui rêves de quitter la pesanteur de la terre, pourquoi ne pas devenir un poisson ?

 

– Mais comment peux-tu décider de transformer l’océan comme cela ! Tu n’es pas la reine de l’océan mais la reine de la voûte céleste : je ne peux donc tout au plus devenir qu’une étoile filante, répondit Océane.

 

– Tu te trompes ! Je règne sur les éléments qui contiennent de l’eau : le ciel dispense de l’eau grâce aux nuages, et l’océan est une immensité d’eau. Je peux donc te transformer en poisson.

 

– Mais j’ai envie de garder ma forme humaine et mon visage. Si seulement je pouvais garder mon visage et abandonner mes jambes inertes qui m’empêchent de voler ou de nager ! dit-elle désespérément.

 

Soudain, Licorna eut une idée surprenante.

– J’ai trouvé, pourquoi ne pas te transformer en une petite sirène ? Une queue de poisson se substituerait à tes jambes de pierre, et te permettrait de voyager dans les profondeurs bleutées de l’océan.

 

– Oh oui, garder ma forme humaine tout en pouvant nager parmi les dauphins et les étoiles de mer !

 

– C’est tout à fait possible pour moi ! répondit Célesta.

 

– Mais si je deviens une petite sirène, alors je ne pourrai plus voyager dans le ciel étoilé avec Licorna !

 

– Si ce n’est que cela qui t’empêche de devenir une sirène, je pourrai bien te faire valser sur mon dos dans les airs, mais pas trop longtemps car désormais, tu seras un élément de l’océan !

 

La transformation pu alors avoir lieu. Licorna vola à hauteur des yeux de Célesta. Ces derniers émirent une lumière bleuâtre qui enveloppa Océane. Une poussière d’or vint recouvrir provisoirement sa peau, puis au bout de quelques minutes, une magnifique queue de poisson apparut à la place de ses jambes inertes.

 

Océane dit adieu à Célesta, puis, de retour sur le doux pelage blanc de Licorna, elle se dirigea lentement vers l’océan.

 

Le jour commençait à se lever sur l’immensité bleue. Le soleil, encore timide, donnait une teinte pourpre à l’océan. Les vaguelettes étaient éclairées de la faible lueur des rayons du soleil, si bien que l’on aurait pu croire que des candélabres marins illuminaient la surface de l’eau.

 

– Il ne me reste plus qu’à te dire au revoir, petite Océane !

 

– Au revoir et merci, et reviens me voir souvent !

 

Nage, nage petite sirène dans cet univers de légèreté et de pureté. Oublie la pesanteur de la terre, petite plume ! Tu es entrée dans le royaume de la grâce !

 

Parfois, au coucher du soleil, on pouvait voir un magnifique cheval blanc ailé qui créait d’immenses vagues en galopant sur une eau couleur pourpre. Une petite sirène était installée sur son doux pelage d’albâtre.

 

Deux créatures fantastiques dans le royaume magique du crépuscule du monde…

 

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20 novembre 2005 7 20 /11 /novembre /2005 08:50

Dans ce quatrième conte, nous quittons le monde des livres pour faire la connaissance d'une petite fille paralysée, Océane....

Océane et Licorna (1ère partie)

 Chaque soir, à travers la fenêtre de sa chambre, Océane regardait le ciel revêtir son manteau d’étoiles. Vers cinq heures, il prenait une teinte orangée, parfois embrumée par la vapeur des nuages. Puis, d’une façon soudaine, l’ombre nocturne tirait un rideau de théâtre sur le spectacle du coucher de soleil

 C’est alors que le croissant de lune venait répandre sa lumière sur les chaumières du village.

 En voyant ce magnifique spectacle, Océane rêvait de pouvoir se lever, d’ouvrir la fenêtre et de voler comme un oiseau pour aller rejoindre les étoiles. Mais Océane était clouée dans une chaise roulante. Si bien que ces soirées étaient bien sûr un spectacle féerique, mais aussi une tragédie marquant le fossé irrémédiable entre ces créatures volantes et ses jambes de pierre.

 Un soir d’hiver, Océane regardait avec mélancolie la naissance nocturne des astres, quand elle vit une trace blanche inhabituelle ressemblant à une étoile filante, se diriger tout droit vers son village. A mesure que cette créature s’approchait, elle se transformait en un immense rayon lumineux chargé d’étoiles. Puis, arrivé à proximité de la chambre d’Océane, le rayon lumineux explosa, libérant des milliers d’étoiles d’or et d’argent. Ces dernières se rassemblèrent d’une telle manière qu’en quelques minutes la poussière d’étoiles avait laissé place à un magnifique cheval blanc ailé.

 

 

 

 – Bonjour, petite Océane, je suis Licorna, la messagère des enfants rêveurs. Ma bonne étoile m’a dit que tu rêvais de voyager dans le ciel à la rencontre des étoiles.

 Océane, n’en croyant pas ses yeux, bredouilla un « Ou, ou, oui… »

 – N’ai pas peur ! Sais-tu que tout là haut, il y a une étoile qui veille sur les rêves des enfants ? On la dénomme « L’étoile des rêves enfantins ». Chaque soir, elle regarde attentivement les chambres des enfants, et part à la recherche de leurs rêves en émettant une faible source de lumière la reliant aux têtes rêveuses, et lui permettant de décrypter les désirs les plus profonds des charmantes têtes blondes. Chaque soir, elle délègue un de ses auxiliaires – lutins, anges, licornes – pour qu’il se rende chez les enfants et puisse les aider à réaliser leurs rêves.

 – Cela veut dire que tu vas pouvoir m’emmener dans les étoiles ? Mais rappelle-toi que je ne peux pas quitter ma chaise roulante.

 – Ne t’inquiète pas.

 C’est alors qu’une chaise magique auréolée d’étoiles d’or se matérialisa dans le ciel grâce au souffle majestueux émis par Licorna. La chaise magique se substitua au chariot de ferraille pour déposer Océane sur le pelage de la licorne.

 – Alors, tu vois que tu peux oublier facilement ta chaise roulante ! Juste un peu de magie et hop ! Te voilà envolée !

 – Mais ce n’est pas la réalité, seulement un rêve !

 – Tu n’as qu’à profiter de ces instants magiques. Et ces instants sont bien réels ! Alors, veux-tu aller rendre visite aux étoiles, à la lune ?.

 – Je voudrais d’abord rendre visite aux étoiles qui illuminent mes nuits d’hiver.

  Tiens, regarde, c’est une étoile filante ! Bonjour Madame l’Etoile ! Je vous présente Océane, une de vos admiratrices !

 – Bonjour, petite fille ! dit l’étoile en passant au dessus de Licorna.

 

 Océane leva les bras pour atteindre l’étoile mais celle-ci continuait son trajet dans le ciel transparent, non sans avoir parsemé la petite fille d’une pluie d’étincelles qu’elle accueillit à bras ouverts. Sa robe se transforma en un tissu d’une transparence cristalline alors que ses cheveux furent nimbés d’une poussière d’or, si bien que l’on aurait pu croire que Licorna voyageait en compagnie d’un ange dans la transparence bleutée de la nuit.

 

 

Licorna s’approchait de plus en plus de la lune, éclairant les étoiles d’une couleur spectrale.

 

– Bonjour, Madame la lune, je vous amène une petite fille, prénommée Océane !

 

 

 

 

– Océane, quel joli prénom. Tu es la fille de l’océan, dont la couleur est aussi celle de la nuit et du ciel diurne ! Tu sais que tu incarnes l’un des quatre éléments qui symbolise la fraîcheur et la vie, l’eau qui féconde les champs et qui s’abat avec violence sur les jetées par d’immenses vagues tourmentées ?

 – Non, je n’y avais jamais pensé.

 – Tu es aussi la fille de la nuit car la voûte céleste, bleutée et parsemée d’étoiles, ressemble au vaste océan éclairé par la lumière des phares.

 – Tu veux dire que je pourrais me fondre dans les éléments naturels, devenir ciel de lumière ou océan de la nuit !

 – Bien sûr, si tu le désires !

 – Devenir légère comme l’air, voler comme un oiseau au plumage argenté fuyant sa cage roulante ! Mais que dois-je faire pour cela ?

 – Allez voir la reine de la voûte céleste, tout là-haut au-dessus des étoiles.

 – Licorna savait très bien quel chemin emprunter pour rejoindre la reine de la voûte céleste, et emmena donc la petite Océane dans la zone se situant au-dessus des étoiles, à l’extrême limite de la zone céleste.

 

 

 Demain, venez rencontrer la reine de la voûte céleste...

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16 novembre 2005 3 16 /11 /novembre /2005 22:34

Voici la fin de mon conte "Romuald et la marmite magique"

– Dis-moi seulement les personnages et les paysages que tu veux voir figurer dans ton livre et ensuite, je me charge du reste !

 

– Et bien, après avoir vu les héros de mes histoires préférées, les dragons, les princes, les licornes, je pense que j’ai envie d’innover un peu. Pour te récompenser de l’aventure merveilleuse que je viens de vivre, je désire te faire figurer dans mon histoire. Qu’en dis-tu ?

 

– Oh, tu sais que tu me combles le cœur ! Je n’en espérais pas tant. Devenir l’héroïne de mes livres, quelle aventure ! Ouvres bien tes jolis yeux : tu vas assister à la fabrication d’un livre !

 

La Marmite magique émit un gros soupir qui fit sortir de ses entrailles quatre particules magiques : la première renfermait un petit garçon, ressemblant à Romuald, devant son ordinateur. La deuxième abritait une belle marmite souriante renfermant des milliers de particules à histoires. Et enfin les deux dernières représentaient un village à la tombée de la nuit avec une marmite distribuant des particules par la cheminée des maisons, et une chambre où un enfant s’endormait calmement devant sa mère lui lisant une histoire. Les quatre particules entourèrent de milles feux le petit Romuald qui vit soudain s’ouvrir un immense livre de pages blanches. La Marmite magique souffla très fort sur les particules qui furent propulsées en une seconde sur les pages blanches.

 

– Regarde, mon petit les jolies illustrations. Feuillette un peu le livre pour voir les belles images.

 

Romuald s’avança vers le livre et vit dérouler sous ses yeux l’aventure magique qu’il venait de vivre en une soirée.

 

– C’est merveilleux ! Nous apparaissons tous les deux dans ce livre. J’ai l’impression d’être devenu le héro d’un conte.

 

– Et notre aventure n’est pas encore finie ! J’ai une idée : ce soir, tu m’accompagneras : monte dans mes entrailles et tiens-toi ! Tu vas devenir avec moi le messager des contes.

 

Romuald monta dans la Marmite magique qui souffla un grand coup sur la fenêtre de sa chambre pour pouvoir s’envoler dans la nuit étoilée.

 

Romuald avait toujours rêvé de faire un voyage en montgolfière mais là, c’était encore mieux ! C’était dans une immense Marmite magique. Ils arrivèrent bientôt près d’un joli nuage vaporeux aux couleurs étincelantes.

 

Tout d’un coup, il vit deux petits lutins habillés d’une combinaison verte et d’un bonnet rouge sortir du nuage avec une baguette magique.

 

– Bonjour ! Nous sommes les lutins préposés aux histoires. Nous sommes chargés à l’aide de notre baguette magique de multiplier par centaines les livres que fabrique notre mère la Marmite magique, puis ensuite, nous prenons ces livres et les déposons dans la bibliothèque des enfants.

 

– Bonjour mes amis les lutins. Aujourd’hui est une soirée spéciale. Je veux évidemment que vous multipliez ces livres, que tient ce petit garçon dans les mains, mais je désirerais distribuer moi-même cette histoire aux enfants.

 

Romuald donna le livre aux deux lutins qui, d’un coup de baguette magique, démultiplièrent le livre.

 

Romuald assista alors à un spectacle merveilleux. Il vit un gigantesque arc-en-ciel constitué de milliers de livres qui naissaient de la baguette magique des lutins, pour aller se réfugier dans la Marmite magique.

 

– Bon, je pense que nous avons fait le plein pour ce soir ! Es-tu prêt pour le grand voyage nocturne ?

 

– Oh, oui ! Allons-y !

 

La Marmite magique protégeant Romuald dans ses entrailles descendit progressivement vers les chaumières encore allumées.

 

Elle regarda à travers une première fenêtre.

 

La Marmite magique émit un soupir silencieux qui ouvrit lentement la fenêtre de la chambre, sans aucun bruit. Romuald vit alors un livre en lévitation, entouré d’un halo scintillant de lumière, qui partit de la fenêtre pour venir se poser sur l’oreiller de l’enfant.

 

Il eut une surprise quand il vit un livre sur son oreiller. Il examina la couverture et vit une marmite géante volant dans un ciel étoilé avec à son bord un petit garçon tenant un livre.

 

– Tiens tiens ! C’est bizarre. Je n’ai encore jamais vu ce livre. Maman, maman, viens voir.

 

– Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’attends-tu pour dormir ? Il est l’heure d’aller se coucher.

 

– C’est ce que je m’apprêtais à faire, mais j’ai trouvé ce livre sur mon oreiller.

 

– C’est drôle ! Qui peut bien avoir posé ce livre sur ton oreiller ?

 

– Je ne sais pas mais en tout cas, cela à l’air drôlement bien. Veux-tu me la lire avant que je m’endorme ?

 

 

- Maintenant, il faut que tu ailles dormir. Mes lutins vont te raccompagner dans ta chambre.

 

– Dis-moi, petite Marmite magique, pourrais-je te revoir ?

 

– Bien sûr que oui ! Si tu le désires, tu pourras même confectionner les histoires de ton choix dans mes entrailles.

 

– A bientôt Marmite magique !

 

Les deux petits lutins prirent Romuald par la main, et s’envolèrent avec lui dans la nuit étoilée jusqu’à sa chambre.

 

Les lutins embrassèrent Romuald qui s’endormit presque aussitôt avec des rêves plein la tête. Avant de repartir pour le monde céleste, les lutins déposèrent un cadeau au pied du lit : le livre L’enfant et la Marmite magique.

 

 

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15 novembre 2005 2 15 /11 /novembre /2005 00:00

Voici mon troisième conte: Romuald et la marmite magique. Bonne lecture !

1ère partie

 Dans un ciel d’hiver, la Marmite aux Histoires était toute enrhumée. De grosses larmes coulaient de ses yeux, si bien qu’elle était devenue incapable de bouillonner, de faire se réunir les différents éléments d’un conte pour créer une  histoire.

 « Qu’il fait froid ! Tout est gelé en moi. Je suis désormais incapable d’inventer un nouveau conte ! Je ne sais que pleurer ! J’en ai assez de ces nuages qui me dépriment Tiens, tiens, je vais aller faire un petit tour sur la terre pour me réchauffer »

 La marmite descendit progressivement du ciel pour arriver au niveau de la cheminée d’un chalet. Elle s’y engouffra avec une telle force qu’elle ne put se fixer sur le feu et atterrit sur la moquette de la chambre d’un enfant.

 Romuald sursauta quand il vit une marmite volante atterrir dans sa chambre !

 Qui êtes-vous ? Que me voulez-vous ?

 Bonjour : Je suis la Marmite Magique qui fabrique les histoires que tu aimes. Je me suis enrhumée alors j’ai décidé de venir me réchauffer chez toi !

 – Tu veux dire que c’est toi qui inventes les contes pour enfants ?

 – Oui, c’est moi, mais aujourd’hui, je suis malade, je n’ai pas envie de travailler. Je compte sur toi pour m’aider !

 - Comment faut-il faire ?

 - On va faire un marché : tu rentres en moi, tu te promènes parmi les particules magiques et tu sélectionnes celles que tu veux. Et ainsi, je te fabriquerai le livre de ton choix.

         C’est d’accord !

 La Marmite Magique, toute contente de cette aventure, put émettre un grand souffle qui créa une bulle d’air enveloppant Romuald. La bulle d’air entra dans les entrailles de la marmite. Le spectacle qu’il vit l’émerveilla. Tout autour de lui, des bulles d’environ vingt centimètres de diamètre renfermaient soient des univers magiques, soient des personnages légendaires, soient des monstres. Une princesse aux cheveux d’argent, habillée d’une robe à crinoline, lui fit un joli sourire et un signe de la main pour lui souhaiter la bienvenue. Il découvrit également des particules renfermant différents types de paysages : un château féerique sur une colline sous un ciel rempli d’étoiles filantes, une plaine enneigée avec des chalets cossus décorés de guirlandes et de houx, une ville orientale ornée de splendides minarets et de cours intérieures répandant dans l’air l’odeur enivrante des orangers.

 « Que c’est beau ! Mais au fait, la marmite ne m’a pas dit comment je devais sélectionner les différentes particules pour que je crée ma propre histoire.

 Pour cela, il essaya de frapper à la « porte » de la particule renfermant la princesse mais il n’obtint aucune réponse. Il tenta  de faire des signes à la jolie princesse mais la jolie créature aux yeux d’émeraude semblait rêver d’un monde lointain.

 « Je ne sais plus quoi faire ! La marmite m’a peut-être oubliée dans ses entrailles en voulant faire de moi l’un des nouveaux héros de ses histoires. Soudain, il se sentit soulevé et projeté au dessus de la Marmite magique.

 – Alors, petit garçon, tu as aimé le voyage au pays des histoires ?

 – Oh, oui, c’était merveilleux ! Mais je n’ai pas trouvé le moyen de créer l’histoire de mes rêves si bien qu’à la fin, je croyais que j’allais rester prisonnier des particules à histoires ! Dis-moi, comment fait-on pour créer une histoire ?

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