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  • : Passion des livres
  • : Les coups de coeur de mes lectures. Venez découvrir des classiques, des romans français ou étrangers, du policier, du fantastique, de la bande dessinée et des mangas...et bien des choses encore !
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Internautes lecteurs, bonjour !

J'ai découvert l'univers des blogs très récemment. Je suis bibliothécaire et mon métier est donc de faire partager ma passion. Voici donc mes coups de coeurs et n'hésitez pas à me faire partager les vôtres !

Je vous parlerai surtout de littérature française et étrangère contemporaine sans oublier bien sûr mes classiques préférés...

Une rubrique est également réservée aux lectures pour adolescents ainsi qu'à la BD et aux mangas.

Bonne lecture !

 

 

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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 17:51

MANGA

http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/3/9/0/9782203049093.jpg

Editions Casterman, 2012

Vous croyez encore que le manga est synonyme de sexe, de sang et de violence ? Que Japonais et Romains n'ont rien en commun ? Eh bien, Thermae Romae devrait vous guérir de cette fausse idée pour toujours !

C'est une jeune mangaka, dont le mari est un historien italien, qui est à l'origine de ce phénomène éditorial, vendu à plus de 5 millions d'exemplaires au Japon. Grand Prix du Manga et Prix Osamu Tesuka, les deux premiers tomes viennent d'être édités en France. 

Mari Yamazaki mêle Histoire, civilisation et science-fiction pour signer cette magnifique aventure. Lucius Modestus est un architecte en mal de renommée spécialisé dans les thermes. Vivant sous le règne d'Hadrien, au deuxième siècle de notre ère, il est propulsé, après un plongeon dans des thermes, dans ...des sources thermales japonaises de nos jours ! Alors qu'il croit avoir découvert un autre peuple contemporain des romains, les "visages plats" comme il le dit, il va peu à peu parfaire son art en imitant la civilisation japonaise. Bains d'eau chaude à l'extérieur, pierres chauffantes, sanitaires, toboggans etc....Lucius est fier comme un romain mais aussi à l'affût des traditions et prouesses techniques des autres peuples ; alors, il va revenir à Rome et, après chaque passage dans une faille temporelle, va introduire une nouveauté dans les thermes romains. 

 

http://www.actuabd.com/IMG/jpg/Thermae-Romae-page.jpg

Sa renommée est telle qu'il va attirer l'attention de l'Empereur qui va l'embaucher pour la construction de ses propres thermes...

Le début d'une magnifique aventure qui nous fait découvrir deux traditions similaires chez les japonais et les romains. A chaque chapitre, un petit dossier d'une double page en dit un peu plus sur ces traditions. Cela prend l'allure d'un récit de voyage avec ses photos, ses anecdotes...

Le grand mérite de la jeune mangaka est d'avoir fait se dérouler son histoire sous la "Pax romana", période d'arrêt des conquêtes où les romains découvrent les traditions des peuples conquis, tel l'Empereur Hadrien qui va jusqu'en Egypte et aux frontières de l'Empire. Bien sûr, il s'agit de science-fiction mais cette histoire s'appuie sur les traditions des romains qui, on le sait bien, on sut imiter et s'approprier les techniques et les coutumes des autres civilisations. Cette rencontre et cette intégration d'une culture étrangère est donc tout à fait plausible...

Une belle apologie de la rencontre d'autrui et un hymne à la "civilisation des bains". Et attention, il est interdit de se laver dans les bains ! C'est un état d'esprit, on s'y relaxe...

Ce manga n'est pas non plus dénué d'humour (l'épisode insolite de la découverte des sanitaires !). 

On attend vivement la suite !

http://multimedia.fnac.com/multimedia/FR/images_produits/FR/Fnac.com/ZoomPE/9/0/1/9782203049109.jpg

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 18:50

MANGA - 1972

 

Lorsque nous vivions ensemble - Lorsque nous vivions ensemble, T1

 

Editions Senseï (3 tomes)

 

Le mangaka Kamimura est connu comme l'un des plus grands illustrateurs. Disparu en 1986 à l'âge de 45 ans, on lui doit entre autre les dessins de Lady Snow Blood (inspiration de Quentin Tarantono pour Kill Bill).

 

 Ce magnifique manga de trois tomes est son oeuvre la plus connue. Il relate l'histoire d'amour entre deux jeunes gens au début de la libération des moeurs au Japon dans les années 70. Kyoko est graphiste dans une agence de pub, lui, Jiro est illustrateur. Ils décident de vivre ensemble, bien que non mariés, situation extrèmemenr rare à l'époque.

 

Au fil des saisons, nous vivons les splendeurs et misères du couple

 

On pourrait se dire que ces trois tomes sont monotones puisqu'ils ne font que finalement raconter le quotidien. Cependant, l'auteur "décortique" ce quotidien en de courtes séances cinématographiques ; les dessins épousant de près les visages et les actions des deux héros (voir ci-dessous) saisissent les instantanés (sentiments : colère, tristesse, larmes...) de chaque événement.

 

 

L'auteur s'inspire en cela de la technique du haïku, petit poème japonais au rythme ternaire qui saisit l'instant de la nature, d'une sensation, d'un sentiment. 

 

Le séquencage s'appuie d'ailleurs sur des citations de poème et sur un leitmotiv qui illustre les trois tomes : L'amour se présente toujours comme un ensemble de fau 

 

 

 

 

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10 mars 2010 3 10 /03 /mars /2010 18:43

MANGA



Editions Delcourt, 2009

Sélectionné au Festival de la bande dessinée d'Angoulème, ce manga a le mérite de questionner le sens de notre vie quotidienne dans notre monde contemporain. Il est question de choix de vie, du sens de notre vie. Chacun de nous pourra s'identifier à ce parcours de vie atypique.

Le héros est un "Monsieur Tout le monde" qui voit tout à coup sa vie basculer : incapable de savoir faire marcher un ordinateur, il est viré de sa boîte. En rentrant chez lui, il découvre que sa famille a décidé de couper les ponts avec lui : abonnement téléphonique coupé, compte en banque vidé.

Il fuit, se réfugie dans son village natal et décide d'en finir. Mais la corde au cou se casse. Il n'est pas mort...et il décide de vivre.

Il devient un Robinson Crusoé volontaire vivant dans les bois dans une cabane. Un beau jour, il rencontre une jeune femme qui a elle-aussi envie d'en finir. Il la sauve, résiste tout d'abord à ses avances ...puis ensemble, ils reconstruisent quelque chose, loin de l'enfer urbain. ..





Le dénouement évite tout happy end et questionne justement les limites de ce choix de vie. Le graphisme colle au plus près des personnages qui sont en état de doutes perpétuels. On appréciera également les beaux dessins de paysages naturels.

A découvrir.

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23 décembre 2009 3 23 /12 /décembre /2009 12:24

Manga

Cinderalla

IMHO Editions,
2004

La semaine dernière, je vous présentais Pure transe, du même auteur féminin. Cinderalla, première oeuvre publiée en France, est le détournement du célèbre conte Cendrillon, version à la fois mignonne (le célèbre "kawai" japonais), psychédélique et grotesque.

Imaginez un manga tout en couleur, à dominante rose et vert, avec toujours ces personnages en forme de poupées gonflables, de princesses modernes.
Voyez maintenant Cendrillon tenant un restaurant de brochettes au poulet avec son papa, à la sauce barbecue légendaire.


Mais il se trouve que la papa meurt d'une indigestion pour avoir trop mangé et que la pauvre Cinderalla se retrouve toute seule à gérer le resto.





Pas pour longtemps car le Papa devient un gros zombie vert sortant tout les soirs du cimetière avec ses nouvelles fiancées très gloutonnes ! Tous les soirs, tels des vampires très gloutons, ils investissent le restaurant. Cinderalla se met au service de ces clients pas comme les autres...

 

Un soir, elle rencontre un joli prince qui est lui aussi un zombie ! Pour se rendre à sa fête, elle doit elle aussi se transformer en zombie...Elle demande l'aide d'une fée apprentie qu'elle a recueilli...Elle danse avec le prince mais lorsqu'elle s'enfuit, elle perd un oeil !!!

Voici le début des aventures rocambolesques de Cendrillon revue à la sauce pop !
On accroche ou pas, là n'est pas le problème !

Reconnaissons à Junko Mizuno, plutôt illustratrice que mangaka, un talent certain pour créer des univers complètement décalés. Sous des allures de dessins enfantins, Mizuno décrit une société malade, psychédélique et non dénuée d'humour !

Au Japon, le manga féminin est surtout tourné vers l'introspection. Avec cet univers original, Mizuno a su créer sa patte ! Le prouve toute la série de produits dérivés tels des teeshirts et figurines de toutes sortes...

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 10:08

MANGA

Pure trance

 IMHO Editions, 2009

Junko Mizuno, jeune mangaka japonaise, est spécialisée dans le "kawai trash" : autrement dit le dessin très mignon, mettant en scène des figures féminines ressemblant à de vraies poupées ; grands yeux, formes arrondies, visages poupons avec bouclettes ; un univers très mignon, sauf qu'il est aussi très trash : imaginez des poupées boulimiques ou accrocs d'un produit. Cela donne des poupées dont le corps est criblé de seringues...Un exemple parmi tant d'autres...
Junko Mizuno est devenue la spécialiste des réinterprétations pop et trash des contes tels que Cendrillon, Hansel et Gretel : imaginez Cendrillon partant aux enfers pour ramener son père et le secret de sa sauce barbecue !!! Au programme, rencontre de fées alcooliques, pop-stars amnésiques et morts-vivants...



Dans Pure Transe, nous sommes plongés dans un univers de science-fiction apocalyptique : les humains se sont réfugiés au sous-sol car la terre est désormais inhabitable. On se nourrit de pilules nourrissantes, dénommées Pure Transe. Seul défaut : ces pilules super bonnes provoquent une accoutumance et les jeunes filles doivent être soignées dans un hôpital pour boulimiques. Mais, la directrice, l'infame Keiko est une terreur absolue ; elle fouette ses infirmières et est une toxico du liquide pomme ! son corps est décoré de multiples seringues !

Voila le programme !




La gentille infirmière Kaori Suzuki va essayer de lutter contre la tyrannie de la directrice en essayant de voir en surface qu'il n'y a vraiment pas de vie possible...



Même si le scénario n'a rien de révolutionnaire, on doit tout de même avouer que Mizuno a surtout  un univers visuel démentiel : tout d'abord, il ne s'agit exclusivement que d'un univers féminin (il y a uniquement le mère libidineux, petit rôle complètement passif) ; elle évoque la drogue, la violence, la boulimie, les mauvais châtiments mais à aucun moment il n'est question de sexe. On contraire, la maternité est très présente, y compris par des utérus artificiels !

L'agancement des vignettes est très classique, on lit dans le sans occidental ; mais à chaque page, Mizuno ajoute en bas une description d'un élément de son univers, le plus souvent des objets ou des animaux ; se déploie alors devant nous tout un univers fantastique fait d'objets iconoclastes comme des doudous à vomi !!!!des emballages nounours de médicaments, des peluches, des poupées et toutes sortes de créatures hybrides comme les êtres cerveaux par exemple.



On a l'impression de vivre dans un univers de gadgets déjantés et très gores où les infirmières dévorent des animaux ou des os. Car, suite à l'exploration du monde d'en haut, les filles pourraient bien retrouver le monde de la viande et de la saucisse....

Une BD déjantée pour découvrir les deux facettes contradictoires du Japon d'aujourd'hui.

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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 14:42

MANGA, ANIME, FILMS ...

Death note - Death note, T12

Editions Kana

Imaginez un livre des morts qui tombe du ciel...Un adolescent épris de justice l'ouvre,  apparaît devant lui le dieu des morts. Il apprend que tout nom inscrit sur ce livre provoque la mort de la personne en question par crise cardiaque...

Light Yagami, conscient du pouvoir extraordinaire qui lui est conféré, décide de faire justice lui-même et de s'attaquer aux criminels impunis. Au quatre coins du Japon, une série de "meurtres" inexpliqués par crise cardiaque attire l'attention des médias et d'Interpol.

L'enquête est confiée au père de Light qui est commissaire et au mystérieux L, un homme dont on connaît ni le nom, ni le visage...

Le duel entre Light et L, les deux cerveaux, peut commencer. Formidable thriller psychologique et réflexion sur le bien et le mal et la justice, Death Note est l'un des meilleurs mangas de ces dernières années. Phénomène de société au Japon, ce manga a aussi beaucoup de succès en France.

Pour l'instant, je n'ai vu que les deux films, adaptation fidèle de la série. Si nous avons l'impression au début que nous allons regarder une énième série pour post-ados, la complexité de l'intrigue et la finesse psychologique des personnages ont vite fait de nous en dissuader.

Derrière ce jeu de piste, il y a l'éternelle question du bien et du mal. Kira (le surnom de Light donné par ses admirateurs) a-t-il le droit de tuer des criminels. Éternelle question de la peine de mort...Les médias s'emparent de la question, Kira devient vite le nouveau héros des temps modernes. Les journalistes veulent s'arracher les scoops, les groopies affluent.
Light est prêt à tout pour contrôler les esprits et va même jusqu'à sacrifier sa petite amie. La relation père/fils (le père traque son fils sans le savoir) est très intéressante.

Quant au mystérieux L, l'enquêteur surdoué qui piste Light, c'est un ado au look anorexique qui se goinfre de gâteaux et de sucettes...On appréciera également Missa, le personnage de la chanteuse groupie de Kira, qui se soumet à lui, à la vie à la mort...

Manga aux accents fantastiques (la mort est personnifiée, les policiers parlent avec les anges de la mort), Death Note est aussi une analyse fine de notre société contemporaine (toute puissance des médias, starisation....)





Je crois que je vais jeter un coup d'oeil du côté de la série papier...

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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 11:06

MANGA

Chobits - Chobits, T1

Editions Pika, 2002

Après avoir vu l'expo Clamp à la Galerie des bibliothèques de Paris, j'ai eu envie de découvrir leurs oeuvres. J'ai donc vu en film XXX Holic et Tsubasa Reservoir Chronicle (que je chroniquerai plus tard).

En "livre", j'ai découvert Chobits (8 volumes, je n'en suis qu'au 1er !), une série qui mêle science-fiction et comédie sentimentale.

Imaginez que les ordinateurs prennent tous une forme humaine et pas n'importe laquelle ! Celle de jeunes filles tout à fait charmantes ...

Le héros est un lycéen qui est en cours de rattrapage pour avoir raté ses examens ; c'est un pur anti-héros qui n'a pas assez de fric pour s'acheter un ordinateur dernier cri...mais un soir, à côté d'une poubelle, il découvre dans la rue un bel ordinateur endormi qu'il croyait mort...

Chobits-sakula[1].jpg

Profitant de l'aubaine, il l'a ramène chez lui mais il découvre très vite que Chii (c'est le mot qu'elle n'arrète pas de répéter) est très limitée ; dommage qu'elle ne sache pas faire le ménage. Le lycéen contacte un spécialiste de l'informatique qui lui dit que Chii est sans doute un Chobit qui a la faculté de se programmer sans logiciels ; il faut donc l'éduquer.

C'est alors que le lycéen prend Chii sous son aile : il lui achète des vêtements (l'épisode des sous-vêtements est très drôle !) et lui apprend à parler. Commence alors une série sentimentale à laquelle on s'attache très vite. Le lecteur s'interroge sur l'origine des chobits et c'est là que réside le ressort dramatique.

chobits5[1].jpg

L'esthétique est très "kawaii", c'est à dire "mignonne", très enfantine : Chii est une adorable jeune fille aux grands yeux ; parfois, cela peut devenir très coquin (je ne vous dirai pas comment le héros redémarre Chii !) mais la série échappe à la niaiserie : les auteurs insistent davantage sur la naissance du sentiment amoureux et les déboires du lycéen lors de ses premiers émois amoureux.

Très attachant et souvent très drôle.

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31 juillet 2009 5 31 /07 /juillet /2009 21:38

MANHUA (bande dessinée chinoise)

Orange

Editions Xiao Pan, 2006

Le manhua ( à ne pas confondre avec le manhwa en Corée)  se distingue de son cousin japonais non seulement par l'emploi de couleurs magnifiques mais surtout par des histoires souvent très intimistes.

Le plus célèbre auteur de manhuas en France est Benjamin, génie du dessin numérique et portraitiste d'une jeunesse désoeuvrée qui exprime son mal de vivre. A noter que ce titre a été refusé par son éditeur pendant trois ans parce que jugé trop déprimant.

Une silhouette d'homme, une chemise qui vole au vent, une magnifique vue d'une ville de building. Une fille qui le rejoint. Le crash d'une voiture. Six mois plus tôt : Une jeune fille en haut d'un toit. Une lettre à la main, elle s'apprête à se suicider...mais elle aperçoit un gars sur ce toit et une bouteille de vodka qui éclate à côté d'elle...De quoi la faire renoncer. Elle le suit jusqu'à chez lui, ivre,  il s'effondre, elle lui glisse sa lettre sur lui...



Le début d'une histoire hors norme entre une jeune fille mal dans sa peau et un gars écorché vif, dessinateur alcoolique. Mais l'épave pourrait bien lui être d'un grand secours...
La rencontre de deux mal aimés très intrigante.
La fin est à double tranchant : néant ou  retour de l'espoir et la force de vivre.

Les couleurs sont magnifiques : dégradé dominant de bleus et de violets parfois rehaussé par des touches jaunes orangées. Souvent, les visages sont en gros plans, où on contraire, nous avons une pleine page sur un panorama de ville ou une voiture qui se crache. Il alterne la netteté et le flou artistique comme par exemple une silhouette qui tombe, une bouteille qui se casse ou une chemise qui vole au vent.
Le texte est relativement court, constitué surtout du monologue de la jeune Orange qui exprime son dégoût. Puis le dialogue apparaît peu à peu.

A noter que chaque manhua de Benjamin s'accompagne à la fin d'un récit de l'auteur à la première personne : évocation de souvenirs, sorte de journal intime. On devine qu'il a sans doute bien connu Orange. On note aussi sa perpétuelle lutte entre dégoût et lutte pour la survie.

De très belles phrases d'un créateur :

"Je suis persuadé que, au fond des ténèbres, de sa main le dieu des artistes s'amuse de nous, nous donnant le talent mais pas la beauté. Nous acceptons de bon coeur les complications de l'existence, ce grand scénario"

A noter qu'il vient de réaliser le magnifique clip d'un chanteuse de R'n'B, Jena Lee.

benjamin_vs_jena_lee_05

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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 19:31

Galerie des bibliothèques de Paris, du 3 juillet au 27 septembre



Une exposition très intéressante se tient en ce moment au coeur du marais : elle met en valeur une expérience unique dans le monde du manga, l'histoire du collectif Clamp, quatre femmes (à l'origine, 12 il y a 20 ans), qui se répartissent le travail sur les planches : la première écrit le scénario, l'autre s'occupe du story board (trame et dialogue), la troisième dessine et la dernière encre et retouche et s'occupe des effets visuels.

Une collaboration originale, un collectif 100% féminin qui est à l'origine d'une production très diversifiée allant du shojo (mangas pour filles) ou shonen (garçons) en passant par le seinen (adolescents et adultes). Une esthétique très variée allant du style "kawai" (mignon), ces fillettes angéliques aux grands yeux, à l'influence Art Nouveau et gothique dans l'une des séries en cours XXXHolic.

gallery_16160_298_119989.jpg

Parmi leurs titres les plus connus Card Captor Sakura etTsubasa Reservoir Chronicle.





L'occasion de découvrir de magnifiques planches en couleur ainsi que des extraits d'anime et un documentaire sur leur travail. Avec en plus une exposition des produits dérivés, les célèbres goodies.

A savoir : CLAMP est le dixième auteur japonais le plus traduit dans le monde, écrivains compris ! 100 millions d'exemplaires vendus...

A découvrir pour comprendre les coulisses du monde des mangas.

Manga - Manhwa - XXX Holic vo Vol.14

J'apprécie tout particulièrement ces beaux dessins faisant penser à des estampes japonaises ou à des peintures Art Nouveau. Pour les détracteurs du dessin manga, reconnaissez que celui là est plutôt soigné !

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 18:45

CHINE

My Way


Editions Xiao Pan, 2007
2 tomes

My Way est un manga en couleur créé par une jeune chinoise de 24 ans. Les amateurs de contes, de poésie et de dessins naïfs y trouveront à coup sûr leur bonheur !

Les illustrations sont magnifiques ! Chaque petite histoire d'une quinzaine de pages est dominée par une couleur pastel : le rose, le bleu, le mauve, le jaune ; le lecteur évolue dans une décor féerique, enfantin qui fait un peu penser à L'étrange Noël de Mister Jackou encore à Marc Chagall.



Allié à ce dessin féerique, des petites histoires intimistes qui mettent un scène un personnage mystérieux, une sorte d'ange gardien qui se promène sur "la voie qui mène au bonheur". Un chapeau haut-de-forme, de gros yeux naïfs ronds, pas de nez ni de bouche, une allure androgyne. Sur sa route, il rencontre des êtres (souvent de jeunes adultes, des enfants ou encore des lapins) souvent blessés par une rupture amoureuse ou un deuil ou qui cherche leur voie, leur destin. Au cours de ces brèves rencontres, il leur montrera habilement ce qu'est la vraie vie.

Ces histoires sont souvent très nostalgiques, voire très tristes. Si la rupture amoureuse prédomine dans le 1er tome, c'est le deuil qui prend le pas dans le deuxième. Le texte, souvent très poétique,aux allures de maximes orientales, prend la forme de petites leçons de morale :

"

Le bonheur est loin d'égaler la splendeur d'un feu d'artifice; parfois, il paraît si ordinaire qu'avant même qu'on le regarde, il a déjà disparu sans laisser de trace"

Les lignes de la main, les moment joyeux ou les cicatrices que nous laisse la vie sont tous comme ce sable coloré dans la paume de notre main. Sur le motif de la vie, éclosent des fleurs. Avant de se diriger vers notre fin, laissons les d'abord s'ouvrir en souriant"


Les rêves, la nostalgie de l'enfance, la difficulté de la communication amoureuse font de ce recueil des histoires universelles. Plus qu'un manga, nous avons l'impression de lire un recueil de contes illustrés. Une vraie découverte.

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